Le Mans Esports Series : une Super Finale pleine de promesses

La première saison des Le Mans Esports Series vivait son dénouement à l’occasion des 24 Heures du Mans les 14 et 15 juin derniers. C’est en effet dans le cadre de la plus grande course d’endurance du monde que se déroulait, presque en parallèle, la finale des Le Mans Esports Series. Une apogée qui a permis de poser les bases d’un événement esport appelé à devenir un succès.

Avec 12 équipes et 36 pilotes au départ le vendredi à 11h, le plateau de cette première finale des Le Mans Esports Series n’était pas le plus garni des compétitions esport, certes. Mais l’essentiel était pourtant bien là : des joueurs parmi les meilleurs au monde sur le titre de Turn 10 ont suivi le parcours de qualifications. D’autres ont bénéficié d’une invitation, comme les futurs vainqueurs Veloce Esports.

Tous étaient là pour affronter un ensemble d’épreuves digne d’un vrai marathon. 9 courses, dont l’ultime allait désigner le grand vainqueur. Les 8 premières manches ont en effet permis de définir l’ordre de départ de l’ultime course, l’écart en matière de points accumulés attribuant un écart en secondes lors du départ. Les français de l’équipe Baguette Racing (Laige, Asix et Chris) partaient devant mais allaient finalement s’incliner. Dommage.

C’est l’équipe Veloce Esports qui s’impose avec Virus, Jaaames et Dave. Peut-être une bonne chose sur le plan médiatique. Car la structure Veloce Esports, solidement implantée dans le domaine, va communiquer sur cette victoire et ne manquera pas de venir la défendre en 2020. A nos trois français la place la plus difficile, deuxième, mais avec la certitude de revenir un jour briller.

Tant par l’investissement des partenaires (notamment Thrustmaster) que par l’envie des joueurs en piste, cette première Super Finale a montré qu’un format d’endurance nouveau est compatible avec le esport. Plus long qu’un ForzaRC, plus rythmé qu’une course linéaire de 24 heures, cet événement a ouvert – à mon sens – une nouvelle voie.

Il reste des choses à améliorer. Le processus de qualification est original (permettant à des joueurs de trois continents de former une équipe) mais cela ne donne que peu de visibilités aux équipes esport. Il faut sans doute revoir ce point. Tout est perfectible. Mais pour avoir vécu de l’intérieur cette finale, j’avoue être déjà impatient de revivre un tel moment en 2020.

Laisser un commentaire